SOS : L’Etat et l’ONUCI ont-ils failli à leur mission à Douékoué?

Publié le par sethkokorussie

Devant la situation de violation des droits de l’homme que vivent les populations de l’ouest, en particulier celles de Duékoué, l’ACSCI est indignée de voir se répéter les attaques à l’arme de guerre, assassinant des ivoiriens.

 

Face à cette situation, l’ACSCI (Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne) qui s’est fixé l’objectif de contribuer à la défense des droits des populations  tout en promouvant le civisme, l’unité et le travail ne peut rester muette.

 

L’alliance  considère que pendant et après la crise postélectorale de 2010, les peuples du Moyen-Cavally étaient et restent encore les plus meurtris dans notre pays.

 

Nous cherchons et souhaitons tous la paix et la réconciliation des ivoiriens. Mais cela ne pourra se faire si l’Etat de Côte d’Ivoire ne sécurise pas les populations d’où qu’elles viennent.

 

La guerre est censée être terminée depuis l’investiture du président élu de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010.

 

L’alliance considère que dans cette république que nous soutenons, aucun citoyen ne doit s’arroger un droit de meurtre sur son semblable. Malheureusement nous constatons avec stupéfaction des meurtres à répétition de certains ivoiriens, dans cette région de l’ouest. Et ces derniers  continuent à être des réfugiés dans leur propre pays.

 

« Cela ne favorise pas la paix, et encore moins la réconciliation ».

 

Nous appelons l’Etat Ivoirien avec à sa tête le Président de la République, Monsieur Alassane Ouattara,  à prendre ses responsabilités afin de stopper une fois pour toutes cette barbarie qui risque d’entacher ses bonnes actions de reconstruction de notre nation, entamées, et desquelles nous sommes tous admiratifs.

 

Aucun républicain censé ne peut accepter ces images et soutenir la dernière attaque du camp des déplacés de Nahibly,  sous prétexte de se faire justice, alors que l’Etat existe et fonctionne.

 

Un camp de 5000 administrés de la République, protégé par les Casques Bleus a été attaqué le 20 juillet 2012, faisant un bilan officiel d’incendie du camp, de pourchasse et assassinat d’au moins 9 personnes dont 52 blessés etc. Tous ceci, toujours de source onusienne, étant l’œuvre d’une foule de plus de 300 personnes se faisant ainsi justice.

 

  • Ou était donc la Police ?
  • Ou était la Gendarmerie ?
  • Ou était le détachement de l’Armée ivoirienne de cette zone ?
  • Que font les autorités administratives de cette région pour le maintien de la sécurité ?
  • Ou était les soldats de l’ONU ?
  • Quel est leur mandat lorsque l’ONU-CI les poste dans cette région ?

Il est donc temps que l’Etat Ivoirien et l’ONU prennent leurs responsabilités car il y a eu trop de morts. Le sang à trop coulé.

 

Malgré nos différences, nous sommes tous de la même patrie et nous devons œuvrer à sa stabilité.

 

A ce jour, chaque ivoirien toutes tendances confondus a soit un ami ou un parent dans cette région. Et il serait inhumain que nous les voyons toujours pleurer sans appeler l’Etat à sa responsabilité.

 

Chaque meurtre commis par qui que ce soit dans cette partie du pays ne doit donc laisser personne indifférent. Nous devons tous nous lever comme un seul homme pour condamner ces actes. Et chercher les causes de la continuité des assassinats : Quels sont ceux qui font encore régner la loi des armes dans la région du Moyen-Cavally, et pourquoi?

 

Pendant que la république reprend ses marques dans des villes telles qu’Odienné, Korhogo,  Man, Bouna, Daloa, Bouaké, Abengourou Yamoussoukro, Addzopé, Gagnoa, Soubré, San-Pédro, Divo, Abidjan etc. Pourquoi nos concitoyens de Duékoué continuent de mourir et de courir dans la brousse ? Pourquoi est-ce que d’autres sont encore dans des camps de réfugiés ? Qu’apportons-nous en tant que citoyens ? Et que fait l’Etat pour punir les criminels ?

 

C’est pour cela que nous posons la question suivante : L’Etat et l’ONUCI ont-ils  failli à leur mission à Douékoué ?

 

  • Il est donc temps que l’Etat Ivoirien atténue les souffrances et stoppe les pleures de ces populations, qui visiblement ne savent plus à quel sain se vouer.

Pour l’ACSCI,

Le Fondateur

Seth KOKO

Une vidéo de l'ACSCI pour votre réflexion du jour

 


 
  

 

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